Fin de notre « série » sur les accords toltèques. Le quatrième accord nous invite à « faire de notre mieux ». Et le cinquième (venu plus récemment jusqu’à nous), à faire preuve de discernement, à sortir de notre crédulité. Nous vous invitons à leur faire une place dans votre vie, et dans celle de votre entreprise, de vos équipes. Vous verrez, leur puissance est phénoménale.
Accord n°4 « Faites toujours de votre mieux »
Le 4ème accord toltèque introduit une exigence qualitative : faire de son mieux.
Il invite à la voie du milieu entre 2 extrêmes qui nous font du mal : faire moins que son mieux et faire plus que son mieux
Si j’en fais moins, si je la joue flemmard, je n’atteins pas les objectifs (ici les normes). La conséquence est que je m’en veux, je me juge, me critique, me morfonds.
Je suis divisé : une partie de moi juge l’autre.
La voie toltèque invite à l’épanouissement, impossible dans la division et les conflits intérieurs.
Le 4ème accord est un remède contre les remords et les regrets.
Si je fais de mon mieux, même si je n’atteins pas l’objectif souhaité, il me reste à tenter de faire mieux la fois suivante.
Si j’en fais trop, soit plus que mon mieux, je ne m’écoute pas et je vais tôt ou tard me griller, arriver au burnout.
Le 4ème accord me prémunit contre le risque du perfectionnisme, du sacrifice préjudiciable qui, à long terme, n’est utile à personne.
À force de vouloir faire plus que mon mieux, je prends le risque de retomber loin en dessous et de ne pouvoir plus rien faire du tout !
Chaque jour, demandez-vous quel est votre « mieux » possible ce jour-là, dans tous les plans.
Il change d’un jour à l’autre.
Visez ce mieux-là.
Ni plus. Ni moins.
Accord n°5 « Soyez sceptique et apprenez à écouter »
Le 5ème accord est une invitation à sortir de la crédulité, à faire preuve de discernement, à cultiver une saine dose de doute. Dans le monde actuel, où nous sommes soumis chaque jour à une quantité phénoménale d’informations dont il nous est impossible de vérifier l’exactitude, cela relève du bon sens élémentaire de ne pas gober tout ce qu’on nous raconte … ni même tout ce qu’on se raconte à soi-même, en laissant tourner en boucle dans notre tête des phrases entendues dans notre enfance (tue es nul(le), tu n’arriveras jamais à rien, tu es moche, …)
La seconde moitié de cet accord « … et apprenez à écouter », nous évite de transformer cette saine attitude sceptique en une méfiance généralisée où l’on s’enferme dans sa bulle et ses convictions, sans plus écouter ce que disent les autres. Non. Ne pas tout croire, d’accord ; mais écouter quand même, car ce que l’autre dit m’apprendra certainement des choses intéressantes sur lui-même, par exemple, ou sur la relation qui nous unit.